La zone de confort

Nous nous obligeons à certains comportements et nous nous en interdisons d’autres. La résultante est une zone dans laquelle nous sommes reclus, un peu comme un animal attaché au piquet par une chaîne et qui ne peut se déplacer que de la longueur de la chaîne tout autour du piquet. On appelle cette zone : la zone de confort. Ce n’est pas tant qu’elle soit confortable, c’est qu’elle est habituelle. C’est notre zone de contrôle. Dans cet espace, nous avons la sensation de contrôler notre vie.

En fait, nous possédons trois zones : la zone de confort, la zone d’inconfort et au-delà, la zone de panique. Lorsque nous sommes dans la zone d’inconfort, nous revenons à toute vitesse dans notre zone de confort ; dans la zone de panique, nous sommes figés… l’épreuve est hors de nos capacités (de nos croyances).

Alors comment faire pour sortir de sa zone de confort ?

Vous n’avez besoin que d’une seule chose : d’audace!

L’audace c’est un courage qui se moque du regard des autres.
Il y a donc la notion de courage dans l’audace et le courage dit : j’ai peur et j’avance quand même.
À chaque audace, à chaque fois que vous oserez quelque chose, vous élargirez votre zone de confort et, au bout d’un moment, vous traverserez ce qui était au départ votre zone d’inconfort/ de peur et alors vous commencerez à poser des actions dans ce qui était au départ votre zone de panique! A ce moment‐là, vous vous souviendrez de la première chose que vous aviez à oser et là, vous sourirez et vous vous regarderez avec tendresse en vous disant : « Dire que j’avais peur de faire ça ! ».

Puis un jour, vous traverserez une dernière épreuve, la plus difficile, celle où vous vous direz « Tout mais pas ça! ». Vous serez arrivé à la limite symbolique de votre zone de confort. Et là, de l’autre côté, vous n’aurez plus besoin d’audace ! Il n’y aura plus que de l’expérience !

Maintenant, une question se pose : comment fait-on pour oser ?

En commençant par comprendre et réellement intégrer que l’audace un point nodal qui n’existe pas ! Soit, vous êtes devant et vous avez peur ; soit vous êtes derrière car vous l’avez fait.

Lorsque vous avez quelque chose à oser, vous ne sentirez jamais en vous que vous êtes prêt… vous ne sentirez jamais que c’est le moment… vous ne sentirez aucun signal… Et même, tout vous dira de ne pas le faire !… Et vous devrez quand même y aller !

Je vous invite à regarder cette vidéo en cliquant ici.

Quel en est l’enseignement ? Lorsque cette femme percute le loup, il se transforme en poussière. Il n’était qu’illusion. Oui, mais, tant qu’elle ne l’a pas traversé, il est bien réel !

Vous cherchez en vous le déclencheur… Or, il n’y en a pas ! Lorsque vous avez quelque chose à oser, la seule variable, c’est le temps que vous allez rester en inconfort entre le moment où vous devez oser et le moment où vous vous lancez !

Alors lorsque vous avez quelque chose à oser, vous devez ancrer ceci dans votre esprit : la peur est réelle, le danger est illusoire !